Nous sommes au coeur d'une incroyable occasion de faire précisément cela.
D'accomplir des choses. Nous savons que les mots ne suffisent pas.
Comme le Grand Chef Willie Littlechild l'a dit au premier ministre, la réconciliation est une nécessité.
La ministre Bennett a pris contact avec le Conseil de gestion financière, aussitôt nommée ministre, pour discuter du programme de gestion des manquements.
Nous avons vite pris conscience de la nécessité d'investir dans ces collectivités, et non de les pénaliser.
J'ai décrit l'approche actuelle comme étant condescendante, punitive et régressive.
Nous entendons travailler avec les partenaires des Premières Nations pour remplacer la politique de gestion des manquements par avec une nouvelle approche proactive qui soutient le développement de la capacité.
Cette démarche sera fondée sur les projets pilote qui sont actuellement menés avec le Conseil de gestion financières des Premières Nations.
Comme vous le savez peut-être, les projets pilote ont connu un immense succès en aidant des collectivités à s'extraire de la gestion
par des tiers.
La réussite de cette initiative a pu être observée dans certaines collectivités qui étaient en situation de manquement et de gestion par des tiers depuis pas moins de 23 ans et qui, soudainement, sont sorties de cette situation et ont pu espérer dans l'avenir.
Nous sommes impatients de continuer à travailler avec vous afin de passer de la parole à l'acte.
J'observe des progrès sur ce front. Sous réserve de discussions avec vous sur la façon de procéder, je voudrais souligner que nous sommes prêts et disposés à avancer.
Nous sommes prêts à accorder des subventions de dix ans aux collectivités que les institutions des Premières Nations jugeront prêtes et désireuses d'aller de l'avant.
Des subventions de dix ans permettront aux Premières Nations de planifier à long terme pour la première fois.
Dans le passé, les Premières Nations ont été soumises à des accords de contribution annuels et à l'incertitude entourant la poursuite de ces
accords et des sommes prévues par ceux-ci.
Le nouveau régime permettra désormais aux Premières Nations de planifier à long terme pour la première fois.
L'accent sera mis sur les résultats, et non sur les rapports.
Nous croyons qu'ensemble, nous pouvons espérer faire profiter une centaine de collectivités de subventions de dix ans d'ici avril 2019, en commençant à reconnaître la relation de nation à nation qui existe.
Et nous commençons à passer à des relations fiscales qui s'apparentent davantage aux relations qui existent entre le Canada et les provinces.